vendredi 27 décembre 2013

Le top 10 de mes coups de crayon en 2013

C'est le moment des bilans, récapitulations en forme de hit parade. Voici mes plus beaux coups de crayon que j'ai donné en 2013. Une belle série, je trouve. A la fois vivante et profonde. Il est vrai que le choix a été un peu difficile. J'aurais pu faire un classement de 20 traits. Mais j'ai été impitoyable.
Voici donc les dix élus:
N°10 réalisé le 02/03/2013 C'est le début d'un oeil.

N°9 le 15/08/2013 Je l'ai mis dans le top 10 parce qu'il me rappelle les vacances délicieuses.

N°8 le 31/08/2013 Ce trait est une partie d'une lettre. Ce qui le rend encore plus intéressant.

N°7 le 01/07/2013 Fais à Paris, sur une terrasse d'un café. J'ai égaré le carnet sur lequel j'avais fait ce trait. Puis il est réapparu récemment. J'ai presque pleuré.

N°6 le 22/09/2013 Trop intime, je n'expliquerai pas dans quelle circonstance a été réalisé ce trait. La personne concernée se reconnaîtra. Je l'embrasse.

N°5 le10/12/2013 Le jour où j'ai fait ce trait, j'étais tellement heureux que je n'ai rien dessiné d'autre de toute la journée. Et pourtant il est le Number five. Alors préparez vous le yeux pour les traits qui suivent. Cela envoie du lourd!

N°4 le01/03/2013 Un peu de pureté à l'heure actuelle, cela fait du bien, non?

N°3 le03/09/2013 Simplicité, contraste, élégance. que dire de plus? Parfois l'oeuvre dépasse l'artiste.

N°2 le 07/04/2013 Celui là a été tiré sur une plage. J'étais frigorifié. Mais soudain l'inspiration m'a touché. Et voilà le résultat. Croyez-vous en Dieu? Parfois je me demande...
N°1 le 24/11/2013 Je... Ma... Les mots sont parfois inutiles. C'est le numéro un. un point c'est tout.



mercredi 18 décembre 2013

Papayou lélé

L'autre jour,
Pour les plus jeunes de mes lecteurs aimés, je vous place la chanson originale ci dessous. Attention! Cette ritournelle risque fort bien de traîner dans votre tête pendant un temps.

lundi 9 décembre 2013

BZZ


BZZ from Benoit Feroumont on Vimeo.

Voici mon deuxième court métrage qui en fait est venu bien avant Dji vou veu volti. Celui-ci est sorti en 2000. Il a fait le tour du monde en terme de festival. Je n'ai pas pu le suivre partout car à cette époque je travaillais sur "Les Triplettes de Belleville". Mais j'ai pu assister à quelques séance en festival qui sont des souvenirs très puissants pour moi.
Ce film a été fait avec très peu de personne. Pendant une durée de travaille qui avoisine les 5 ans. J'ai reçu en fin de production pas mal de coups de main de plein de gens.
A la fin, j'étais rincé. Je me souviens avoir rêvé des mois plus tard que je devais encore travailler dessus. C'est un peu la règle quand on fait son premier court métrage pro. On fait ça à l'énergie. J'ai eu la chance que mes efforts soient récompensés par des prix en festival, des sélections prestigieuses (Cannes, Annecy, Stuttgart, Cartoon d'Or,....) et quelques achats sur des chaînes de TV et des multidiffusions (ce qui est rare pour un court métrage)
Encore une fois c'est un film avec des moments musicaux. Celui-ci risque de vous rester aussi en tête pendant un certain temps.
Quand je le revois j'ai envie de refaire de l'animation dessinée.

lundi 2 décembre 2013

Dji vou veu volti


Dji vou veu volti from Benoit Feroumont on Vimeo.


Voilà, après quelques années, et l'autorisation de mes producteurs, je partage mes deux courts métrages d'animations sur le net.

Dji vou veu volti date de 2007. (il fut commencé en fait en 2004) Il a eu une très belle carrière en festival. Cela m'a permis de toucher à l'animation en 3D. J'ai d'ailleurs animé une partie du film. Principalement la première séquence. Ensuite, la tâche a été reprise par l'équipe d'animation qui m'a rejoint. Super équipe d'ailleurs, regardez le générique. Tous des bons. Sauf un qui était chelou. Mais dans chaque prod, il y a toujours un chelou, c'est comme ça :)

L'idée de ce film m'est venue en regardant un opéra sous titré. Je me suis mis à douter de la justesse de la traduction. Ça m'a fait rire et je suis parti là dessus. Avec une idée de base comme celle-là, on n'a pas un scénario. Et comme toujours le scénario fut long à apparaître.

Ce qui m'a le plus amusé avec la technique de la 3d , c'est la possibilité de jouer facilement avec la lumière. Un spot dans l'univers 3d et hop. Je me sis pas mal amusé avec ça. Des contre jours, un personnage lumineux... etc. Et puis l'animation aussi. Bien qu'elle soit limitée à la base par les capacités techniques du technicien qui s'occupe du rigging, appelé aussi "squelettage" (bien qu'il soit un peu plus clair pour les francophones, personne n'utilise ce terme).

Ce qui m'a le plus emmerdé, c'est le rendu. Des heures de calculs pour une série d'image et se rendre compte qu'il y a une merdouille au fond, là, oui là, tu le vois bien que ça vibre.... Putain, je relance le calcul....

A noter aussi que la voix du chanteur est celle de mon propre père. Je l'ai entendu chanter depuis ma naissance et sa voix se prêtait très bien au caractère du personnage. Et puis diriger son père est une expérience extraordinaire qu'il me plaisait de tenter.

C'est ce film qui a servi de base à l'univers du Royaume (5 tomes parus chez Dupuis, très bon, pas cher), ma BD. Je suis reparti de l'immense masse de boulot que j'avais fait comme recherches graphiques de décors. J'y ai mis des personnages différents et nouveaux.